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LAZARE
que devait avoir Judith à cette époque. Un peu plus loin, il tomba sur le
récit des grands-parents de Meredith. Son père étant en prison et sa
mère décédée depuis longtemps, ce sont les grands-parents qui
avaient élevés Meredith et sa grande sœur… Judith ?
Frédéric Martial composa un numéro sur son smartphone et le
colla à son oreille.
Cette situation n’était pas faite pour lui plaire. Il ne pouvait pas
laisser la commissaire en charge d’une enquête sur la disparition de sa
propre sœur.
Valérie revint dans le bureau de Paul, accompagnée par Bastien, le
médecin légiste Axel Ramier, et Quentin Bahol, maitre chien.
- Alors comme ça, il parait que le dossier sur la sœur de Judith a
refait surface ? fit Quentin en s’avançant pour saluer Paul.
- Oui, et Val est paniquée à l’idée qu’on ne retrouve pas Meredith
en vie.
- Ça ne m’étonne qu’à moitié. L’instinct maternel prend le dessus,
fit Axel en donnant un coup de coude amical au lieutenant Goupillet.
- Mais moi, ce qui m’inquiète un peu c’est que la commissaire
puisse prendre la direction de l’enquête aussi facilement. C’est vrai quoi,
vu qu’elle est personnellement impliquée, j’aurais pensé que
l’inspecteur général aurait cherché à la mettre à l’écart, dit Bastien
intrigué.
- Mais, c’est peut-être bien ce qui risque d’arriver.
Valérie tourna en rond dans le bureau de Paul.
- Judy m’avait dit que le nouvel inspecteur général avait l’air moins
exigeant que Pernaud. Plus cool en quelque sorte. Mais je suis
quasiment certaine qu’à la fin de la journée elle aura envie de lui rentrer
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