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            d’Adriana avait contacté la commissaire pour  lui faire part  de ses
            inquiétudes et de ce qu’il savait sur elle. Et c’est alors qu’il révéla à
            Judith qu’Adriana était sur le point de mettre au jour une organisation
            composée de fanatiques religieux dont son père, Jean-Luc Delmard
            faisait partie. Ces derniers voulaient  provoquer l’apocalypse de la
            sixième extinction.
                Pour  étayer  ses  dires,  Guillaume  informa  la  commissaire
            qu’Adriana avait volé dans les archives de l’entreprise de son père, un
            dossier sur le Projet que lui et son organisation avaient l’intention de
            mettre à exécution. Ce dossier, la commissaire l’avait retrouvé caché
            dans la maison de la défunte mère d’Adriana Delmard. Les membres
            du Complot comptaient se servir d’un sous-marin espion de  l’armée
            américaine retrouvé échoué aux abords  d’une petite  île au  large du
            Groenland : l’Île-De-France.
                Le dossier renseigna également les policiers sur  l’identité des
            membres de cette sombre organisation. Joël Albin, chef de la
            maintenance du système informatique  de  la Delmard Corporation et
            ancien bactériologue, en faisait partie. C’est à lui que l’on devait la mise
            au point de l’arme biologique qui allait être lancée sur la France.
                Ayant compris les enjeux de cette affaire, la commissaire se rendit
            à la Delmard Corporation et contacta alors ses supérieurs pour que le
            ministre de l’intérieur soit  mis au courant, et que les autorités
            concernées envoient une équipe sur l’Île-De-France. Mais en arrivant
            sur l’île, on ne découvrit aucune trace du sous-marin américain, mais
            seulement la présence de ruines qui avaient dû constituer ce que le
            dossier désignait sous le nom de Complexe 841.
                Aucune  trace  de  Jean-Luc  Delmard  ou  de  ses  acolytes.  La
            conclusion la  plus logique  étant qu’ils avaient tous  péri  lors de la
            destruction du complexe.



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