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JAMAIS RIEN POUR PERSONNE
- Bon OK, chéri. On va le prendre sous contrat d’essai pour
voir ce que ça donne. Mais au moindre problème, il retourne dans
les mains de Guérin et c’est la prison. Et je ne pourrai rien y faire.
- Il n’y aura pas de problème. J’y veillerai.
Félicia parut convaincue par le discours d’Antoine.
- En revanche, ça ne va pas plaire à Guérin.
- Je ne lui dois rien, rétorqua Antoine.
- À ce gosse mon plus, tu ne lui dois rien.
Antoine ignora la remarque de Félicia.
- Où est-il ?
- En cellule, premier sous-sol.
Le commandant Faure se leva et s’apprêta à sortir du bureau.
- Merci pour lui, Félicia.
Elle le gratifia d’un petit sourire en coin. Quand Antoine eût
quitté la pièce, la commissaire Mercer contacta son homologue
des services de police scientifique qui supervisait le département
des enquêtes liées aux délits numériques.
Audrey fit connaissance avec le capitaine Évangeline Cordier
durant la pause déjeuner. Pierre-Alexandre était ravi de pouvoir
travailler avec deux jeunes femmes si séduisantes. Finalement, il
y avait du bon dans ce métier. Ceux qui prétendaient, dans son
entourage, que la police était un milieu exclusivement masculin
pourraient désormais se la fermer.
Les pizzas étaient vraiment excellentes. Les agents allaient
avoir du mal à en garder une part pour Antoine.
Évangeline fit un résumé des premiers pas de l’enquête à leur
nouvelle collègue criminologue. Pour s’imprégner de tous les
éléments, Audrey récupéra les clichés en version papier pris sur
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