Page 41 - VII - Bienvenue en Enfer - Partie 2
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BIENVENUE EN ENFER (PARTIE 2)


                Quand la sonnette de la porte d’entrée retentit, Benoit se trouvait
            dans la cuisine.  Encore un démarcheur, sans doute…  Ou bien des
            gamins qui s’amusaient avec les boutons des interphones. Benoit se
            décida tout de même à aller jeter un coup d’œil par le judas. Rejoignant
            le vestibule, il vit la porte d’entrée voler en éclats. Un groupe de cinq
            agents armés jusqu’aux dents fit irruption dans l’appartement. Benoit
            exprima un vif mouvement de recul, mais les agents maintinrent leur
            position  dans  l’entrée  de  l’appartement.  Leurs  visages  étaient
            dissimulés par des cagoules. Il devait forcément s’agir d’une erreur.
            Benoit ne voyait aucune  autre possibilité. Les agents paraissaient
            s’attendre à découvrir tout un arsenal en ces lieux. Mais Benoit n’avait
            jamais rien fait d’illégal.
                L’un des agents s’avança vers le père de Loup-Robin. Son regard
            était froid. Il tenait fermement  la crosse de l’arme  accrochée à sa
            ceinture, prêt à dégainer, ce qui ne rassura pas Benoit, outre mesure.
                - Benoit Nord D’Alem ?
                - Oui, c’est moi, hésita-t-il. Mais que venez-vous faire ici ? Que se
            passe-t-il ?
                - Nous venons chercher une Garantie.
                Sans aucune sommation, l’agent lui tira une salve de balles dans
            la poitrine.


            Loup-Robin s’était brutalement levé et avait collé son oreille à la porte
            de sa chambre. Il tenta également de discerner quelque chose par la
            serrure, mais il ne voyait que le couloir menant au salon et à la cuisine.
            Dès qu’il avait entendu le bruit du bélier venant s’abattre sur la porte de
            l’appartement, Loup-Robin s’était immédiatement précipité hors de son
            lit pour découvrir ce qui se passait. Étonnamment, il ne pensait plus à



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