Page 78 - VII - Bienvenue en Enfer - Partie 1
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BIENVENUE EN ENFER (PARTIE 1)


                Paul sortit son arme. Ophélie fit de même. L’un des membres du
            groupe d’intervention se précipita à l’intérieur avec un bélier. Les autres
            s’introduisirent dans la cage d’escalier, grimpant les marches au pas de
            course. En arrivant sur le palier de Thomas, les cris d’enfants se firent
            entendre. Paul frappa plusieurs coups à la porte,  mais il n’y avait
            personne. La  voisine ayant appelé la police ne put s’empêcher de
            descendre pour observer la scène. Elle gardait sa robe de chambre
            rose serrée contre son corps.
                - Madame, s’il vous plait, remontez chez vous.
                Mais elle n’en fit rien. N’obtenant toujours pas de réponse  en
            provenance  de  l’appartement,  Paul  fit  signe  au  porteur  du  bélier
            d’avancer.
                - Allez-y !
                En deux coups de bélier, la porte fut ouverte. Paul était déjà venu
            plusieurs fois dans l’appartement de Thomas. Il se rappelait très bien la
            configuration des pièces. Les cris d’enfant semblaient provenir du salon,
            ou peut-être de la cuisine.
                - Restez derrière moi, dit Ophélie à l’intention de Vivianne.
                L’appartement était plongé dans le noir. En allumant les lumières
            dans le salon, Paul découvrit un petit garçon d’à peine deux ans, assis
            au milieu  de ses jouets et pleurant  à chaudes larmes. Il portait une
            salopette bleue par-dessus un t-shirt blanc.
                Fouillant tout l’appartement, les membres du groupe d’intervention
            lancèrent chacun leur tour un « RAS » avant de revenir vers le salon.
            Paul rangea son  arme. Il s’approcha de l’enfant,  mais Vivianne le
            devança. Elle souleva le petit Valentin du sol et le prit dans ses bras.
                - C’est fini, mon grand. Tu n’as plus rien à craindre…
                Elle le berça tout en caressant ses cheveux blonds. Les cris ne
            tardèrent pas à s’estomper. Thomas avait visiblement prévu de revenir



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