Page 75 - VII - Bienvenue en Enfer - Partie 1
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BIENVENUE EN ENFER (PARTIE 1)


            ses bras. Mais la paralysie gagna les muscles de son corps. La fenêtre
            était là, juste au-dessus de sa tête. Sacha s’agrippa au radiateur pour
            tenter de se hisser, mais il bascula au sol. En chutant, il aperçut une
            silhouette qui se glissait dans l’encadrement de la porte de la chambre.
            Mais sa vue brouillée et  l’obscurité l’empêchèrent de voir de qui  il
            s’agissait.
                - Loëvan…, appela faiblement Sacha.


            Quand  la jeune femme brune avec  la coupe au carré arriva dans
            l’appartement de Loëvan, une épaisse fumée planait dans l’air. Elle fut
            contrainte de se protéger le visage, dans sa manche, afin de filtrer l’air
            qu’elle respirait. Le feu semblait avoir été maitrisé. Un corps carbonisé
            était allongé près de la porte. Edi se présenta à la jeune femme en se
            plaçant à hauteur de son visage. Cette dernière tenta de contourner la
            sonde, mais Edi lui barra le passage et se tint prêt à utiliser ses armes.
                - Vos intentions sont-elles pacifiques ?
                La  jeune  femme  ne  réalisa  pas  qu’un  Robot  lui  parlait.
            L’atmosphère de l’appartement était chargée de monoxyde de carbone.
            Il fallait faire vite avant que Loëvan et Sacha ne soient intoxiqués.
                - Je ne suis pas un ennemi, dit-elle simplement.
                Edi analysa la respiration et la dilatation des pupilles de la jeune
            femme  pour  déceler  un  éventuel  mensonge.  Finalement,  le  scan
            effectué ne présentant pas de valeurs anormales, la sonde laissa entrer
            la jeune femme.
            Cette dernière pénétra dans l’appartement et donna involontairement
            un coup de pied dans un silencieux qui se trouvait au sol. Elle redoutait
            que le corps  carbonisé  puisse être celui de Loëvan. Mais fort
            heureusement, elle le vit, allongé sur le dos, un peu plus loin, dans le



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