Page 79 - IV - L'Ange Déchu - partie 2
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L’ANGE DÉCHU (PARTIE 2 – WARRIOR)


            Certainement très peu, hélas avec le surpoids de Sacha.
                Il n’y avait aucune porte de sortie. Loëvan vit la fin approcher. Il
            regarda tout autour de lui, voyant d’un côté Corentin et de l’autre, son
            père en train de s’approcher dangereusement. Il ne pouvait plus lutter.
            C’en était fini.
                - C’est bon, je me rends, dit-il à son père. Punis-moi de la manière
            dont tu l’entends…
                Il regarda Sacha, évanoui dans ses bras.
                - Mais ne lui fais pas de mal, moi seul suis responsable de tout ça.
                -  Je ne peux pas, Loëvan, dit Jacques, sarcastiquement,  en
            continuant à avancer. Il en sait beaucoup trop, par ta faute. Je ne peux
            pas le laisser vivre. C’est trop tard pour lui et pour toi…
                Loëvan  serra plus fort  Sacha contre  lui.  Cela ne devait pas  se
            terminer de cette manière. Désespéré, le moral réduit à néant, Loëvan
            tomba à genoux dans les graviers. Il ferma les yeux, considérant que
            la lutte était  vaine  et  que son échec  était consommé.  Il attendait la
            sentence de mort à leur encontre
                - Je te demande pardon, Sacha, dit-il avec une profonde tristesse.
                Soudain, une vive lueur  illumina l’allée de graviers. Tenant le
            visage de Sacha contre le sien, Loëvan ouvrit les yeux en percevant un
            bruit de moteur. Le véhicule approchait à grande vitesse. On entendait
            le bruit des graviers qui étaient projetés contre la carrosserie. À peine
            eut-il tenté de localiser la provenance de ce bruit qu’une BMW noire
            surgit du jardin par la droite. Le champ balayé par les phares s’élargit à
            l’approche du véhicule, et Loëvan entendit un violent bruit sourd quand
            la voiture percuta Corentin de pleine face. Il tourna la tête, découvrant
            le véhicule, arrêté à moins de deux mètres derrière lui. La vitre côté
            conducteur s’abaissa, et le canon d’un silencieux sortit par l’interstice.
            Les trois coups tirés atteignirent Jacques dans la poitrine et à la gorge.



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