Page 73 - IV - L'Ange Déchu - Partie 1
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L’ANGE DÉCHU (PARTIE 1 – ILLUMINATI)


                - Tu n’as rien ? demanda Thomas.
                Quentin secoua lentement la tête.
                - Il faut que je retrouve les autres, fit le Capitaine Duchazeau en
            laissant Quentin se relever. Ils sont peut-être gravement blessés.
                C’est alors que l’un des secouristes remarqua les entailles dans
            les paumes de Quentin.
                - Venez, dit-il. Je vais vous désinfecter vos plaies et vous appliquer
            des bandages.
                Les  blessés se  trouvaient  désormais entre de bonnes mains.
            Thomas fit volteface et courut vers les escaliers encombrés de débris
            pour tenter de trouver des survivants dans les étages supérieurs. Après
            avoir cherché dans tout le deuxième  étage  et découvert, sous les
            décombres, une demi-douzaine d’agents aux blessures superficielles,
            il leur demanda de descendre pour aller retrouver les secours. Il se
            remit alors en marche  et courut jusqu’au troisième étage,  là  où la
            bombe avait explosé.
                Le souffle de l’explosion avait tout détruit. Le laboratoire de
            recherches avait été en partie protégé par les parois en verre délimitant
            son accès, mais en ce qui concernait le couloir des bureaux, les salles
            d’interrogatoire, et la cafétéria, tout était complètement dévasté.
            Thomas se demandait même comment le bâtiment avait fait pour ne
            pas s’effondrer, face aux dégâts subis.
                Tel un champ de bataille, le sinistre décor dans lequel Thomas
            progressait,  était jonché de corps  sans vie. Les murs  calcinés,
            l’isolation apparente et l’absence de vie dans cette zone du bâtiment lui
            donnèrent des sueurs froides. Plus rien ne ressemblait au lieu convivial
            qu’il avait connu  lors de  son arrivée.  Qui que  puissent être ces
            salopards ayant osé orchestrer cet attentat, il n’existerait aucun recoin
            assez sombre, ni aucune cachette assez sûre pour leur permettre



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