Page 68 - VII - Bienvenue en Enfer - Partie 2
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BIENVENUE EN ENFER (PARTIE 2)


            pratique très sévèrement condamnée  par  l’Illuminatisme. Zaphira
            projetait  visiblement  de  pratiquer  une  exsanguination  sur  l’un  des
            Candidats  du  Sanctuaire  pour  accroitre  ses  propres  capacités
            physiques. Mais ce qu’Yves ne parvenait pas à comprendre, c’était la
            raison ayant poussé Zaphira à choisir un humain plutôt qu’un membre
            de  l’Organisation.  Ça  n’avait  aucun  sens.  Jamais  un  membre  de
            l’Organisation ne décuplerait sa force physique en absorbant le sang
            d’un humain… À moins que Zaphira soit au courant de quelque chose
            qu’Yves  ignorait. Cette femme n’agissait jamais sans raison.  Si elle
            avait choisi cet humain, Quentin Bahol, pour accroitre sa force, il devait
            y avoir une raison.


            La pièce était éclairée par une douce lumière tamisée. À l’époque où la
            famille de Valérie vivait encore dans cette maison, les pièces du sous-
            sol n’existaient pas  encore. Valérie avait pris l’initiative d’agrandir la
            résidence, et de faire aménager un garage ainsi qu’une série d’autres
            pièces pouvant servir à entreposer de vieux objets.
                La grande table en pierre était disposée au centre de la pièce. Le
            teint pâle, la respiration calme, Quentin avait cessé de lutter. La peau
            arrachée de ses poignets et de ses chevilles laissait entrevoir le nombre
            de  tentatives  effectuées  pour  se  libérer  des  bracelets  métalliques
            reliées à la table  par des  chaines. Un épais morceau de scotch  lui
            barrait  la  bouche. Son torse dénudé  était couvert de poussière
            mélangée à sa transpiration. Quentin ne savait même pas comment il
            s’était retrouvé enfermé ici. Son dernier souvenir remontait à  la  nuit
            précédente, lorsque, découvrant  Valérie chez Judith, il avait  perdu
            l’équilibre avant de se cogner la tête sur le rebord de la baignoire. Il
            n’avait pas compris ce qui lui était arrivé mais il s’était senti transporté



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