Page 62 - VII - Bienvenue en Enfer - Partie 2
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BIENVENUE EN ENFER (PARTIE 2)


            par des branchages et un camouflage. Elle la souleva et entra un code
            à l’aide du clavier numérique aux touches lumineuses. Après cela, un
            signal de validation retentit. Marina rejoignit sa voiture tout en laissant
            la zone bétonnée, sur laquelle elle se trouvait, s’enfoncer dans le sol.
            Un ingénieux système permettait de cacher et de refermer cet accès à
            la ville souterraine. Elle remonta à bord de sa voiture tout en regardant
            les parois de béton défiler tandis que la voiture amorçait sa descente.
            Quand la plaque élévatrice s’immobilisa, un chemin qui montait vers
            l’obscurité se dressait devant elle. Elle accéléra et emprunta ce chemin.
            Ce passage souterrain avait été aménagé  pour contourner
            l’éboulement dans l’entrée de la carrière. Cela renforçait la sécurité au
            niveau de l’accès à la ville souterraine de l’Organisation.
                Marina arriva  devant un  poste de contrôle  avec deux gardes,
            habillés en tenue de combat et lourdement armés. Derrière eux, une
            imposante grille entravait l’accès à un tunnel menant au carrefour
            central de la ville souterraine. Les deux gardes ne firent pas de zèle en
            apercevant Marina. Ils  la connaissaient  bien. De plus, elle  avait l’air
            d’être très pressée.  L’un des deux gardes enclencha le mécanisme
            d’ouverture de la grille, avant de s’écarter. La Voyante s’engagea à vive
            allure dans le tunnel. Après un ensemble de virages, constituant une
            sorte de chicane, elle arriva aux abords de la place principale de la ville
            souterraine. Marina s’engagea dans une voie réservée aux véhicules
            individuels. Le trafic était fluide dans les rues. Le ciel artificiel dévoilait
            une belle nuit d’été étoilée.
                Marina écrasa l’accélérateur pour rejoindre au plus vite le Temple.
            Tous les documents concernant les Cobayes enlevés puis relâchés par
            l’Organisation étaient consignés, en version papier, dans la salle des
            archives. Personne ne consultait jamais ces rapports. Il y avait une forte
            probabilité pour que les documents ne soient pas rangés correctement.



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