Page 142 - I - Le Complot et la Sixième Extinction
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LE COMPLOT ET LA SIXIÈME EXTINCTION
les portes ouvertes, il pria la commissaire Bouchard et le capitaine
Duchazeau d’un geste du bras d’entrer, puis il appuya sur le bouton
portant le numéro 10.
Les portes se rouvrirent quelques secondes plus tard en émettant
un bip. Les deux agents furent aussitôt surpris par l’obscurité inondant
le long couloir sur lequel l’ascenseur venait de déboucher.
Le PDG de l’entreprise s’y engagea à grands pas rapides. Aux
deux premiers pas, des rangées de néons diffusant une lumière
tamisée entrèrent en action. Les deux agents songèrent
immédiatement à des détecteurs de mouvements.
Le couloir du dixième étage était beaucoup plus long que ce à
quoi s’étaient attendus Judith et Thomas. Ils s’empressèrent de
rattraper Jean-Luc Delmard qui avait déjà pris une certaine avance. De
grandes portes rouges sur la gauche et sur la droite défilèrent sur leur
passage, chacune comportant une serrure à code électronique, munie
d’une fente pour y glisser une carte magnétique.
Jean-Luc Delmard conduisit les deux agents jusqu’à la porte au
bout du couloir, à côté de laquelle se trouvait un casier en métal,
incrusté dans le mur. Il sortit une carte blanche de la poche de sa veste,
puis se retourna pour leur faire face.
- Avant que nous ne pénétrions dans cette pièce, je dois vous
demander de bien vouloir déposer vos téléphones portables dans ce
casier, je vous prie, dit-il en ouvrant le tiroir. Vous les récupérerez à
votre sortie.
Judith et Thomas se regardèrent, interloqués, mais s’exécutèrent.
Jean-Luc Delmard leur adressa un petit sourire reconnaissant avant
de verrouiller le casier et de se retourner vers la porte. Thomas
s’approcha de sa collègue pour lui chuchoter à l’oreille.
- J’ai l’impression de repasser mon bac.
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