Page 128 - I - Le Complot et la Sixième Extinction

LE COMPLOT ET LA SIXIÈME EXTINCTION

mars 2011.
Cinq heures plus tard, une alerte nucléaire était déclenchée. Et
pour cause, le système de refroidissement de l’un des six réacteurs
nucléaires de la centrale de Fukushima était en panne.
Le lendemain, dans l’après-midi, le bâtiment numéro 1 de la
centrale nucléaire à Fukushima a explosé. Cependant, pour les
autorités japonaises, « Il ne s’agit pas d’une explosion nucléaire ». Au
cours de la nuit, 100 000 personnes ont été évacuées. L’accident est
classé 4 sur une échelle de 7, ce qui correspond à peu de choses près
à la catastrophe de Tchernobyl.
Le dimanche matin, la situation d’alerte a été déclarée. Il s’agit
d’une véritable crise nucléaire : des zones de sécurité ont été établies,
des pastilles d’iode ont été distribuées et les habitants continuent à
être évacués.
Lundi à onze heures onze, la situation ne fait qu’empirer à
Fukushima : Le réacteur numéro 3 a explosé, alors que le réacteur
numéro 2 est entré en fusion.
Le lendemain, ont été dénombrés quatre réacteurs en surchauffe.
La crise nucléaire est passée au niveau 6 sur 7.
Mercredi à seize heures trente-quatre, l’empereur prend la parole
en direct à la télévision. Il qualifie la situation d’ « imprévisible ».
À l’heure actuelle, la planète entière a les yeux rivés sur le Japon.
Cette catastrophe, qui laissera des séquelles indélébiles, est
partie d’une simple panne électrique à proximité de la centrale
nucléaire. »

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